LES CHOSES SIMPLES

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Vincent est un célèbre entrepreneur à qui tout réussit. Un jour, une panne de voiture sur une route de montagne interrompt provisoirement sa course effrénée. Pierre, qui vit à l’écart du monde moderne au milieu d’une nature sublime, lui vient en aide et lui offre l’hospitalité. La rencontre entre ces deux hommes que tout oppose va bouleverser leurs certitudes respectives. Et ils vont se surprendre à rire. Au fond, vivent-ils vraiment chacun les vies qu’ils ont envie de vivre ? Tel est le point de départ du film LES CHOSES SIMPLES, écrit et réalisé par Éric Besnard. 

A l’origine de ce film, il y eut, selon l’aveu de son réalisateur, une discussion informelle avec le producteur Vincent Roget. Une discussion autour de John Ford et de la période plus particulière où il travaillait pour la Fox. Et de la profonde humanité de ses personnages, par exemple, ceux incarnés par l’acteur Will Rogers dans des films comme DOCTOR BULL et STEAMBOAT ROUND THE BEND. « J’aime la simplicité apparente de ce cinéma » confesse ainsi Éric Besnard. 

Après cette première inspiration cinéphile est venue l’expérience très concrète de la vie au temps du Covid, comme l’a raconté le cinéaste : « Le lendemain de l’annonce du confinement, je sors dans la rue, quelqu’un marche vers moi, puis soudain traverse, pour m’éviter. » Il ne me connait pas, mais il a peur ! » L’écriture du film est née de cet épisode traumatisant, le temps de convaincre ses producteurs Pierre Forette, Vincent Roget et Thierry Wong de la nécessité de raconter cette histoire, en la transposant évidemment. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L’EMMERDEUR (Comme celui d’Eric Besnard, celui d’Edouard Molinaro écrit par Francis Veber repose entièrement dur la constitution d’un tancem antagoniste) ou encore MY DINER WITH ANDRÉ (Deux acteurs face à face qui parlent, tel pourrait être le point de départ initial des deux films).

« Ni une comédie d’action, ni un simple échange dialogue. » C’est ainsi qu'Éric Besnard résumait son film au moment de sa sortie en salles. Ajoutant : « Mon fil conducteur, en réponse au Covid, c’était la possibilité de la rencontre de l’autre et même d’une amitié nouvelle. Tout n’est pas foutu ! » De fait, LES CHOSES SIMPLES se présente d’abord comme un film sur l’amitié avec peut-être en filigrane cette question tout à la fois banale et complexe : qu’est-ce qu’un ami ? 

De UN ELEPHANT CA TROMPE ENORMEMENT à PETER’S FRIENDS en passant par MES MEILLEURS COPAINS, la plupart des films qui traitent de l’amitié entre hommes mettent en scène des gens qui se connaissent depuis trente ou quarante ans. La singularité du propos d'Éric Besnard est de se placer en amont d’une histoire d’amitié. Ou comment une rencontre fortuite peut devenir le point de départ d’une amitié profonde et durable. Et le réalisateur d’avouer qu’en terme de construction narrative,  son film s’approchait finalement beaucoup de celui de Jean-Paul Rappeneau, LE SAUVAGE. 

LES CHOSES SIMPLES est le huitième film d'Éric Besnard dont le premier long métrage, LE SOURIRE DU CLOWN, date de 1999. Suivront notamment CASH avec Jean Dujardin et Jean Reno, LE GOUT DES MERVEILLES avec Virginie Efira et DELICIEUX en 2021 qui marque sa première collaboration avec Grégory Gadebois, sur un scénario de son complice Nicolas Boukhrief avec lequel il avait écrit celui du film de ce dernier, LE CONVOYEUR incarné par Albert Dupontel. 

Eric Besnard persiste et signe dans une sorte de cinéma quelque peu passéiste à la Jean Becker avec « Les choses simples ». Un cinéma presque moribond actuellement et représenté quasiment uniquement par le cinéaste nonagénaire. On y entretient les clichés d’une certaine ...

Alors quelle surprise ! En y allant, encore un film franchouillard... on verra bien .bah pas du tout, pas un moment d'ennui, de l'humour (du vrai), des personnages touchants et un "Wilson" génial de démonstration, je confirme il pourrait être acteur (ceux qui ...

Ou comment apprivoiser un ours. Pas si simple ! Vivre un retour aux sources. Pas si simple. Un duo de comédiens simplement exceptionnels.C'est aussi pour ces films-là que j'aime le cinéma ! ...