WELCOME IN VIENNA PARTIE 3 : WELCOME IN VIENNA en VOD
- De
- 1986
- 122 mn
- Politique / Histoire
- Autriche | Allemagne
- Tous publics
1 MIN AVANT
C’est en 1986 que sortait en France un film intitulé Welcome in Vienna réalisé par Axel Corti. Il s’agissait en fait de la dernière partie d’une trilogie dont les deux premiers volets s’intitulent respectivement Dieu ne croit plus en nous et Santa Fe. Fondés sur un scénario largement autobiographique de Georg Stefan Troller, ces trois films chroniquent la vie de jeunes Autrichiens juifs depuis la Nuit de Cristal en 1938 jusqu’à la victoire sur les Nazis en 1945. Soit, sur fond de tragédie mondiale, la vie quotidienne de personnages ordinaires, juifs et non-juifs, engagés ou neutres, résistants ou collabos…
Dans le premier volet, Dieu ne croit plus en nous, on a pu découvrir Ferry Tobler, un adolescent juif de 16 ans, issu de la bourgeoisie viennoise et devenu orphelin au lendemain de la Nuit de Cristal. On suit sa fuite de Vienne à Prague, puis d’un camp de réfugiés dans le Nord de la France jusqu’à Marseille, d’où il va tenter de s’embarquer pour l’Amérique. Commence alors le second volet, Santa Fe, où l’on découvre Ferry à bord d’un paquebot qui accoste le port de New York. Mais, ironie du sort, le jeune homme, enfin libre, se noie près de la Statue de la Liberté en voulant sauver une réfugiée. Il laisse alors sa place dans le récit à Freddy Wolf, son compagnon de voyage, un jeune juif Autrichien lui aussi.
Le troisième et ultime volet que vous allez découvrir, Welcome in Vienna raconte le retour au pays de Freddy et de son ami George Adler, engagés dans l’armée américaine, après avoir tenté de refaire leur vie à Santa Fe. Retrouvailles forcément douloureuses avec un pays natal ravagé par les années de guerre et les horreurs du régime nazi. Au milieu des gravats et des décombres de Vienne, anciens tortionnaires et collabos reconvertis croisent des trafiquants en tous genres et des agents anticommunistes, sans compter des apparatchiks soviétiques agents de propagande du passage à l’Est. Le tout sur fond d’un antisémitisme latent qui n’a guère baissé la garde. Alors, bienvenue à Vienne, si l’on peut dire…
Dans le même genre vous pouvez trouver HEIMAT (Les deux films ont en commun de raconter l'Histoire du XXe siècle à travers des personnages de la vie quotidienne ordinaire pris dans la tourmente) ou encore ALLEMAGNE, ANNÉE ZÉRO (Comme la Vienne de Corti, le Berlin de Rossellini est un ville dévastée, encore en proie à ses démons .).