Parce que le principe des destins croisés a été maintes fois utilisé au cinéma mais Dominik Moll réussit encore à nous surprendre.

Plus qu'une immersion dans le monde de la mafia de Las Vegas, Casino fait un magistral bilan de la civilisation américaine.

Parce que Kim Basinger, parce que Mickey Rourke, et parce qu'il s'agit d'un des sommets du cinéma érotique des années 80.

Parce qu’entre les dialogues de Michel Audiard, la mise en scène de Gilles Grangier et la générosité de Jean Gabin et Bernard Blier, on ne sait plus où donner de la tête.

Parce que la réalisatrice d’Anatomie d’une chute livre un face à face aussi intense que troublant.

Parce que cette fresque monumentale filmée depuis l’intime est l'un des plus grands chefs d'oeuvre sur la guerre du Vietnam.

Parce que pour la première fois, Coluche, en triste pompiste, ne fait plus du tout rire.

Parce que la naïveté d'Emily Watson est accentuée par la réalisation froide de Lars von Trier.

Parce que c'est l'un des films les plus diaboliques et romanesques du maître sud-coréen Park Chan-wook.

Avec son cultissime film de casse, Jean-Pierre Melville enfonce le clou de ses obsessions pour les polars à l’os doublés d’études de caractères. Et la séquence centrale du cambriolage, quasiment muette, inspirera Michael Mann.

Parce que ce film, célébré au festival de Berlin, est une ode à la vie, un débordant appel à la chaleur humaine.

Parce que c'est la rencontre au sommet de deux des stars les plus sexy des années 90.

Parce que Lars Von Trier a écrit ce film en pensant à Nicole Kidman, qu’il a convaincu de participer à cette aventure à l'esthétique radicale.

Parce que Trintignant est terrifiant quand il joue  les ennemis publics n°1.

Parce que c'est un film d'action et de potes, avec le duo mythique Belmondo-Ventura

Parce que Belmondo n'est pas doublé pour la scène de la corrida avec les voitures.

Parce qu'Oliver Stone n'a pas son pareil pour dresser un portrait polémique d'une Amérique en proie à ses démons.

Lui-même résistant, Jean-Pierre Melville signe un film paradoxal, à la fois grande fresque sur ces hommes et ces femmes qui ont défendu la France pendant l’Occupation et oeuvre intime et dépouillée.

Parce qu'il faut découvrir le talent et la beauté de Lou Lampros.

Parce que Delon y cite Paul Valery : "la société a deux ennemis, le désordre et l'ordre"

Parce que cette adaptation du roman graphique "I Kill Giants" pose un regard bouleversant sur l'adolescence et ses traumatismes.

Parce que Marjane Satrapi a porté à l'écran sa bande dessinée éponyme, basée sur ses souvenirs d'enfance et d'adolescence.

Parce que Juliette Binoche est éblouissante dans cette adaptation du roman homonyme de Camille Laurens, paru en 2016.

Parce que c’est le film référence sur le marché noir, durant l’Occupation.

Parce que c’est le retour en grâce d’un acteur qu’on adore, Brendan Fraser, récompensé aux Oscars.

Pour Delon et Gabin bien sûr, mais aussi Depardieu dans une de ses premières apparitions.

Parce que quatre ans après la sortie du désormais grand classique Midsommar, Ari Aster soigne son retour avec un film absolument vertigineux.

Parce que le souvenir du gang des tractions avant (et pour Delon frisé !).

Parce que ce film devenu culte est un petit plaisir coupable qui se regarde au second degré.

Parce que Mickey Rourke laissa sa place au dernier moment à Woody Harrelson.

L’opus magnum d’Abdellatif Kechiche, une chronique estivale tournant le dos aux règles du récit pour se couler dans les hésitations sentimentales de ses personnages, et célébrer l’insouciance de la jeunesse.

En adaptant le thriller hongkongais Infernal Affairs, Martin Scorsese signe un grand film de truands, à l’intersection du western et de la tragédie shakespearienne.

Tout entière portée par une Anaïs Demoustier sautillante, cette comédie sentimentale pleine de finesse porte un regard tendre sur une génération prise entre ses ambitions et sa soif avide de liberté.

Parce que ce film historique multi-récompensé de Yorgos Lanthimos se révèle une satire noire et grotesque de l’aristocratie anglaise.

Collusion entre un groupe de punk-rock et des néo-nazis, Green Room redéfinit le huis-clos d'action comme un puissant coup de boule.

Pour son premier long-métrage en tant que réalisatrice, Hafsia Herzi se met en scène dans la peau d’une amoureuse inconsolable. Avec peu de mots mais beaucoup de délicatesse, et un sens du réalisme qui la rapproche de son mentor, Abdellatif Kechiche.

Parce que le principe des destins croisés a été maintes fois utilisé au cinéma mais Dominik Moll réussit encore à nous surprendre.

Alain Guiraudie creuse son sillon très personnel du cinéma gay en milieu rural en imaginant la cavale d’un homosexuel et d’une jeune fille. Un film débridé et inquiétant à la fois, quête totale de liberté empreinte d’hyper-réalisme.

Si la figure du trio hante le cinéma français, de Jules et Jim aux Innocents, Jérôme Bonnell s’empare du sujet avec beaucoup de tendresse et de modernité. À trois on y va déjoue les clichés pour célébrer la libre circulation du désir.

Avec beaucoup de pudeur et de sincérité, Romane Bohringer et Philippe Rebbot mettent en scène leur propre séparation, qu’ils souhaitent la plus douce possible. En résulte un film charmant, sous forme d’autofiction joyeuse.