THE WAY : LA ROUTE ENSEMBLE

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The Way, le chemin sur lequel cheminent les personnages de ce cinquième long métrage d’Emilio Estevez, c’est celui du fameux pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, connu outre-Atlantique sous le nom de « Way of Saint James ». C’est sur ce chemin que Daniel, le fils unique d’un riche ophtalmo californien veuf, a trouvé la mort, au cours d’un violent orage, en passant le col pyrénéen de Roncevaux.

Tom, son père qui ne l’a jamais vraiment compris, arrive sur place, à Saint-Jean-Pied-de-Port, et, après l’incinération, décide de marcher vers Santiago – le nom espagnol de Saint-Jacques-de-Compostelle – afin d’y déposer les cendres de son fils. Dans le rôle du père vous reconnaîtrez Martin Sheen (70 ans), de son vrai nom Ramon Gerard Estevez et, par conséquent, papa du réalisateur et comédien, Emilio Estevez, 48 ans au moment du tournage, qui joue, ici, le rôle du défunt fils.

Dans d’autres rôles, plus ou moins importants, vous reconnaîtrez sans doute aussi l’Irlandais James Nesbitt, l’écrivain en quête d’inspiration, le Français Tchéky Karyo, le gendarme croyant et plein d’empathie et l’Espagnole Angela Molina, l’hôtesse d’un soir. Tourné en septembre/octobre 2009, The Way, la Route ensemble ne sortit en France qu’en septembre 2013, après avoir été présenté en avant-première dans des cinémas situés de part et d’autre du chemin de Compostelle.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SAINT-JACQUES... LA MECQUE (2005) (Pour hériter de leur mère, Clara (Muriel Robin), Claude (Jean-Pierre Darroussin) et Pierre (Artus de Penguern) doivent accomplir le fameux pèlerinage.) ou encore QUE LA BÊTE MEURE (1969) (Ce n’est pas à un pèlerinage mais à un parcours du combattant auquel va s’atteler Charles, le père veuf du petit Michel, écrasé par un chauffard.).

S’il ne sortit en France qu’en septembre 2013, faisant se déplacer plus de 123.000 spectateurs, The Way, la Route ensemble fut tourné quatre ans plus tôt, puis présenté dans différents festivals, dont celui de Toronto, avant d’être exploité sur une partie seulement du continent nord-américain à partir d’octobre 2011. Le point de départ de ce road-movie pédestre avait germé dans l’esprit d’Emilio Estevez en 2003, lorsque son père, Martin Sheen, avait emmené Taylor, son fils de 19 ans – donc le petit-fils de Martin, vous me suivez ! –, sur le chemin de Compostelle, à la recherche de ses racines familiales. En effet, le père de celui que Francis Ford Coppola avait révélé dans Apocalypse now en 1979, était né en Galice.

Si Taylor, le petit fils, profita de l’ibérique escapade pour tomber amoureux et rester sur place, le grand père eut une révélation et, de retour au Etats-Unis, devint un véritable ambassadeur de l’historique pèlerinage. Donc, et comme souvent avec Emilio Estevez, ce film est une véritable histoire de famille, même si, un temps, son père lui conseilla d’engager Michael Douglas ou Mel Gibson. Mais, ayant écrit le scénario pour lui, Emilio réussit à le convaincre d’accepter le rôle, un « très beau cadeau » dira Martin Sheen plus tard. Père et fils (dans la vie) se sont donc retrouvés père et fils (à l’écran) mais, ce n’est pas tout..!

Au générique on découvre, également, les noms de deux « executive producer » : Ramon Gerard Estevez, le vrai nom de Martin Sheen, et Janet Templeton, le nom de jeune fille de Janet Sheen, la mère d’Emilio, en même temps que l’épouse de Martin. Et ce n’est toujours pas fini, puisque Carmen Estevez servit d’assistante à son frère Martin et que le cinéaste confia le rôle de Doreen, la secrétaire de Tom, à sa propre sœur, Renée Estevez. Enfin, les enfants du cinéaste apportèrent, eux aussi, leurs contributions. Le susnommé Taylor devint producteur associé et Paloma, percussionniste de son état, participa à l’enregistrement de la bande originale. On n’oubliera, pas non plus, qu’Emilio Estevez dédia son film à Francesco Estevez, son grand père !

Très beau film avec beaucoup d'émotions tout au long de l'histoire. Pour avoir fait le chemin j'ai retrouvé dans ce film des émotions ressenties au cours de la marche. Des pointes d'humour gentilles. Une belle histoire racontee avec beaucoup de sensibilité. A film a recommander ...

A première vue, The Way n'a rien de sensationnel. C'est l'histoire d'un homme âgé qui se lance dans le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle à la suite de la mort de son fils, décédé sur le parcours. Il rencontrera dans son périple d'autres pèlerins qui marcheront ...

L'histoire du film est celle de Tom Avery (Martin Sheen), une médecin américain, obligé de se rendre d'urgence en France suite au décès accidentelle de son fils (Emilio Estevez). Ce dernier avait entrepris d'effectuer le pèlerinage de Compostelle. Tom décide donc de transporter ...