THE BROWN BUNNY en VOD
- De
- 2004
- 89 mn
Ce film n’est pas disponible
Pour "la" scène dont Chloe Sevigny a dit qu'elle n'était pas simulée
Bud Clay, un coureur motocycliste, doit participer à une course en Californie. Il entreprend un voyage de cinq jours au cours duquel il fait plusieurs rencontres féminines. Mais il est hanté par le souvenir de l'amour de sa vie, Daisy, qu'il espère retrouver à Los Angeles.
Ce film n’est pas disponible
- Érotique
- France | Japon | Etats-Unis
- - 16 ans
1 MIN AVANT
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LES AVIS SENS CRITIQUE
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Présenté au Festival de Cannes en sélection officielle en 2003, dans une version non définitive, The Brown Bunny a déclenché un scandale aussi violent qu'injuste. Certains reprochaient au film sa vacuité prétentieuse, le narcissisme et la mégalomanie de son auteur complet Vincent Gallo, crédité au générique du film à tous les postes, de la production à la photographie en passant par le montage, les décors et la conception de l'affiche. D'autres étaient choqués par une scène annoncée par la rumeur et attendue jusqu'à la fin du film, une fellation non simulée pratiquée par Chloe Sevigny sur la personne de (vous l'aurez deviné) Vincent Gallo en très grande forme. La débâcle cannoise incita Gallo à procéder à un nouveau montage de son film et c'est uniquement celui-ci qui est visible désormais.
Heureusement, il y eut des spectateurs pour passer outre l'aveuglement des cuistres et les provocations verbales du cinéaste, qui n'est pas la personne la plus diplomate et bien élevée du monde. Disons-le tout net, The Brown Bunny est un pur chef-d'œuvre, l'héritier le plus brillant du cinéma moderne américain et européen des années 70, mais aussi un objet très contemporain qui tranche avec le tout venant du cinéma d'auteur d'aujourd'hui, arty ou pas. Malgré les apparences, The Brown Bunny n'est pas un film expérimental ou une installation visuelle destinée à orner les murs d'un musée plutôt qu'un écran de cinéma ou de télévision. Silencieux, austère, The Brown Bunny trace la même route que quelques grands road-movies existentiels américains avant lui : Macadam à deux voies, Electra Glide in Blue, Point limite zéro.
Dans sa quête solitaire et absurde, le personnage interprété par Vincent Gallo est-il un héritier de Sam Peckinpah, d'Antonioni, ou d'un peu des deux ? Magnifique voyage à travers les paysages désertiques américains, The Brown Bunny est avant tout un grand film d'amour fou, et il faut attendre les dernières scènes pour le découvrir. Aucune pose, aucun cynisme dans un film aussi esthétiquement composé que sincère, émouvant et profondément honnête.
Quant à la scène qui fit tant parler d'elle, elle est effectivement géniale et inoubliable, tant par sa mise en scène que par la charge émotionnelle qui l'entoure. The Brown Bunny a peut-être irrité, agacé, choqué, mais il restera le film le plus original, à la fois physique et abstrait, incarné et hanté du cinéma américain des années 2000.
Heureusement, il y eut des spectateurs pour passer outre l'aveuglement des cuistres et les provocations verbales du cinéaste, qui n'est pas la personne la plus diplomate et bien élevée du monde. Disons-le tout net, The Brown Bunny est un pur chef-d'œuvre, l'héritier le plus brillant du cinéma moderne américain et européen des années 70, mais aussi un objet très contemporain qui tranche avec le tout venant du cinéma d'auteur d'aujourd'hui, arty ou pas. Malgré les apparences, The Brown Bunny n'est pas un film expérimental ou une installation visuelle destinée à orner les murs d'un musée plutôt qu'un écran de cinéma ou de télévision. Silencieux, austère, The Brown Bunny trace la même route que quelques grands road-movies existentiels américains avant lui : Macadam à deux voies, Electra Glide in Blue, Point limite zéro.
Dans sa quête solitaire et absurde, le personnage interprété par Vincent Gallo est-il un héritier de Sam Peckinpah, d'Antonioni, ou d'un peu des deux ? Magnifique voyage à travers les paysages désertiques américains, The Brown Bunny est avant tout un grand film d'amour fou, et il faut attendre les dernières scènes pour le découvrir. Aucune pose, aucun cynisme dans un film aussi esthétiquement composé que sincère, émouvant et profondément honnête.
Quant à la scène qui fit tant parler d'elle, elle est effectivement géniale et inoubliable, tant par sa mise en scène que par la charge émotionnelle qui l'entoure. The Brown Bunny a peut-être irrité, agacé, choqué, mais il restera le film le plus original, à la fois physique et abstrait, incarné et hanté du cinéma américain des années 2000.
Dans le même genre vous pouvez trouver MACADAM À DEUX VOIES ou encore VIRGIN SUICIDES .