Il n'est pas de lieu plus cinématographique que le train, un espace tout à la fois d'aventure et de quiétude, de luxe et de brassage social, de volupté et de danger. Qui permet également de concilier le déplacement et le huis clos. Ce sont ces vertus-là qui lui ont valu de séduire Agatha Christie, dont Le Crime de l'Orient Express reste l'un des grands classiques (adapté par Sidney Lumet au cinéma). Mais l'autre grand maître du mystère, Conan Doyle, le célèbre créateur de Sherlock Holmes, n'a pas résisté longtemps au plaisir ferroviaire. Le Train de la mort n'est pas l'enquête la plus célèbre du détective de Baker street, elle n'a pas l'aura du Chien des Baskerville, maintes fois adapté au cinéma. Mais elle reste exemplaire, permettant à Holmes de faire une nouvelle fois la preuve de son immense capacité intellectuelle. Incarné par celui qui restera à jamais comme son interprète le plus récurrent, Basil Rathbone, le détective est une fois de plus accompagné par son fidèle docteur Watson et par l'inspecteur Lestrade, de Scotland Yard, toujours en retard d'une information. Tous les personnages nous en imposent d'ailleurs, d'autant que nous ne savons pas au départ sous quels traits se cache le voleur du plus gros diamant du monde, dérobé alors que le train filait vers sa destination. Réponse dans un peu plus d'une heure et demie...
Dans le même genre vous pouvez trouver LE CHIEN DES BASKERVILLE ou encore LE CRIME DE L'ORIENT-EXPRESS .