JOSEY WALES HORS-LA-LOI en VOD
- De
- 1976
- 130 mn
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Parce que c'est le seul western de Clint dans lequel il abat un indien (et un seul)
Vers la fin de la guerre de Sécession, la maison de Josey Wales, fermier du Missouri, est incendiée, puis sa femme et son fils tués par les Red Legs, pillards ralliés aux Nordistes. Pour se venger, Josey Wales rejoint une bande de renégats sudistes qui tombent dans un piège. Seul rescapé, Wales s'enfonce en territoire indien. Au fil de son périple, il se constituera une famille ...
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- Guerre / Western
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
2 MIN APRÈS
LES AVIS SENS CRITIQUE
Les + de filmo
1 MIN AVANT
Dans son premier western derrière la caméra, L'Homme des hautes plaines (1973), Clint Eastwood était encore un "étranger", un "homme sans nom" comme dans la trilogie de Sergio Leone qui l'avait rendu célèbre. Avec Josey Wales hors-la-loi, non seulement il se donne un état civil mais il s'ancre aussi dans l'histoire américaine - la guerre civile - et dans sa géographie, des plaines du Missouri au désert du Texas.
Ce western a une double dimension : comme toujours chez Eastwood cinéaste, il est tout d'abord une aventure individuelle et même d'un individualisme forcené, où une victime devient bourreau avant de trouver un semblant de paix. Mais c'est aussi un grand film politique à sa manière, donnant à voir le désordre d'une après-guerre avec des familles qui émigrent d'un état à l'autre du pays, des chômeurs, des traîne-savate qui s'improvisent chasseurs de primes pour ne pas crever de faim. La grande beauté du film vient de la manière dont le héros solitaire finit par prendre la tête d'une troupe de déclassés, de laissés-pour-compte, blancs et Indiens, femmes et vieillard, créant ainsi une nouvelle famille, à partir des lambeaux de l'Amérique.
Si on sent encore l'influence de Sergio Leone dans la manière de filmer la violence, cet espoir d'une communauté toujours possible fait radicalement pencher ce western du côté de John Ford, que Clint Eastwood admire par dessus tout. Tourné un an après la guerre du Vietnam, Josey Wales hors-la-loi, oeuvre marquante de la décennie 70, se termine sur cette réplique Nous sommes tous un peu morts dans cette guerre.
Ce western a une double dimension : comme toujours chez Eastwood cinéaste, il est tout d'abord une aventure individuelle et même d'un individualisme forcené, où une victime devient bourreau avant de trouver un semblant de paix. Mais c'est aussi un grand film politique à sa manière, donnant à voir le désordre d'une après-guerre avec des familles qui émigrent d'un état à l'autre du pays, des chômeurs, des traîne-savate qui s'improvisent chasseurs de primes pour ne pas crever de faim. La grande beauté du film vient de la manière dont le héros solitaire finit par prendre la tête d'une troupe de déclassés, de laissés-pour-compte, blancs et Indiens, femmes et vieillard, créant ainsi une nouvelle famille, à partir des lambeaux de l'Amérique.
Si on sent encore l'influence de Sergio Leone dans la manière de filmer la violence, cet espoir d'une communauté toujours possible fait radicalement pencher ce western du côté de John Ford, que Clint Eastwood admire par dessus tout. Tourné un an après la guerre du Vietnam, Josey Wales hors-la-loi, oeuvre marquante de la décennie 70, se termine sur cette réplique Nous sommes tous un peu morts dans cette guerre.
Dans le même genre vous pouvez trouver LITTLE BIG MAN D'ARTHUR PENN ou encore LES PROIES DE DON SIEGEL .