C’est l’histoire d’un brave pharmacien tellement troublé par sa paternité nouvelle qu’il mélange ses potions. Qui dans la bourgade a hérité des flacons parfumés au cyanure ?
Un pitch qu’on n’oserait plus aujourd’hui présenter aux producteurs mais qui permet un faux film à sketches de Gilles Grangier intitulé
Danger de mort. Au pretexte de retrouver les cinq maudits flacons on pénètre avec le brave apothicaire dans différents milieux. Mine de rien, ce film de 1947, est comme souvent chez Grangier un document sur la France de l’après-guerre, ses us et coutumes, sa morale, son éclairage public et sa garde robe.
Et l’on y retrouve des visages oubliés Micheline Francey, le nain Piéral, et bien sur le grand Fernand Ledoux.
Dans le même genre vous pouvez trouver UN REVENANT DE CHRISTIAN-JAQUES (1946) ou encore LE 7ÈME JURÉ DE GEORGE LAUTNER (1962) .