AU NOM DU PÈRE en VOD
- De
- 1993
- 127 mn
- Politique / Histoire
- Royaume-Uni | Irlande
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Ours d’Or au Festival de Berlin en 1984, le film de Jim Sheridan Au nom du père fut cette même année nommé pas moins de sept fois aux Oscars. Il s’agit en fait de l’adaptation d’un livre autobiographique racontant l’histoire d’un fait divers. Soit le destin de Gerry, un petit délinquant irlandais de Belfast dans les années 70 qui vit de petits larcins. Jusqu’au jour où arrêté par la police, il est injustement accusé d’appartenir à l’IRA et d’avoir fomenté un attentat terroriste à Guildford. Aveux extorqués, fausses dénonciations, incarcérations sans procès d’innocents dont le père de Gerry. C’est le terrible récit d’une machination policière doublé d’un désastre judiciaire.
C’est Daniel Day-Lewis qui incarne le rôle de Gerry pour lequel il fut nommé dans la course aux Oscars tout comme le réalisateur et d’autres acteurs du film sans oublier le scénario et le montage tous deux cités. De fait, l’acteur est au centre de cette histoire très politique mais qui contient un volet plus intime. Les relations difficiles entre Gerry et son père Giuseppe, emprisonnés dans la même cellule, sont largement évoquées par Jim Sheridan. Les faux aveux de Gerry mettaient de fait non seulement ses propres amis mais sa famille en cause. Cette dimension familiale accroît la dimension tragique de cette histoire vraie.
Pour accompagner musicalement ce douloureux récit en forme de chemin de croix, le réalisateur irlandais Jim Sheridan a fait appel à Bono l’un de ses compatriotes et leader du groupe U2. Outre les compositions de ce dernier donc, on entend également des chansons qui permettent de replacer le film dans son époque, autrement dit dans les années 70, avec des titres de Bob Marley et de Jimi Hendrix notamment.
Dans le même genre vous pouvez trouver SI BEALE STREET POUVAIT PARLER (Le film de Barry Jenkins adapte également l'histoire vraie d'une erreur judiciaire) ou encore BLOODY SUNDAY (Le film réalisé par Paul Greengrass en 2002 évoque également un épisode important de la guerre que se livrèrent les autorités britanniques et l'IRA).