MEA CULPA en VOD
- De
- 2014
- 87 mn
- Policier / Suspense
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
A l’origine du film de Fred Cavayé, Mea Culpa, il y a un film d’Olivier Marchal, ou plus précisément un premier scénario écrit pour ce dernier par le scénariste Guillaume Lemans. Et Fred Cavayé de raconter : "J’aimais beaucoup l’idée de départ, centrée autour de la relation de deux flics impliqués dans un accident terrible qui remet en cause la carrière et la vie de l’un d’entre eux, et du coup, on a décidé, avec Guillaume de réécrire entièrement le script." Ainsi est né Mea Culpa qui raconte l’ histoire d’une rédemption, alors même que le premier script était le récit très noir et très sombre d’une vengeance.
Comme avec Pour Elle et A bout portant, Fred Cavayé utilise la figure connue de la course poursuite. Et la présence aux trois génériques des deux mêmes acteurs principaux, Vincent Lindon et Gilles Lellouche, renforce l’idée d’une trilogie dont Mea Culpa serait le dernier volet. Il s’agit alors pour le cinéaste de réaliser, selon ses propres termes, "une synthèse des deux films précédents, c’est à dire un film d’action à la fois ludique et émouvant." Il existe malgré tout une différence de taille entre ce troisième volet et les films précédents : cette fois, les héros ne sont plus des messieurs tout-le-monde mais des flics taillés pour l’aventure.
Il est évident que Fred Cavayé joue ici avec les codes du film d’action traditionnel. Ces deux héros sont à la fois des flics qui, en effet, s’engagent physiquement mais qui ont aussi des peurs et des états d’âme. Ils appartiennent à ce que le cinéaste appelle une "réalité augmentée". Autrement dit, ils cumulent des aspects très normaux qui permettent aux spectateurs une forme d’identification et des aspects plus atypiques qui les rapprochent de figures plus héroïques. "Moduler ce genre de figures, c’est très jouissif" conclut Fred Cavayé.
Dans le même genre vous pouvez trouver LA PROIE (Albert Dupontel se lance à corps perdu dans la poursuite de son ancien codétenu qui a entrepris de lui coller ses crimes sur le dos...) ou encore GLORIA (Dans le film de John Cassavetes, Gene Rowlands, alias Gloria, tente par tous les moyens de soustraire un petit garçon aux griffes de la mafia.).