LEGO NINJAGO : LE FILM

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On ne soupçonne pas ce qui peut se passer à l’intérieur d’une boîte de jeu. Vous imaginez qu’une fois construite la ville de petites briques de plastique que votre charmant bambin a patiemment mis deux jours à monter, les choses sont figées : eh bien vous avez tort ! Dans le film qui va suivre, vous allez même découvrir que les aventures de ce tout petit monde peuvent prendre une ampleur de géant…

Pour le 3e long métrage d’animation consacré à la célèbre marque Lego, le studio Warner a décidé de s’attaquer à l’univers des ninjas. Nous sommes dans la bonne ville de Ninjago, sur laquelle pèse un terrible péril face auquel l’intrépide Lloyd et ses amis maîtres-bâtisseurs vont se mobiliser, utilisant les techniques ancestrales du kung-fu…

De l’action évidemment mais surtout énormément d’humour et de second degré dans cette superproduction pour laquelle des milliers d’éléments numériques ont dû être créés pour rendre le plus fidèlement possible l’illusion de l’univers Lego…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LEGO BATMAN (Les petites briques en plastique les plus célèbres du monde continuent d'explorer tous les univers du divertissement : après les superhéros de DC Comics, les voici au rayon jouet !) ou encore KUNG FU PANDA (Pour lutter contre les forces obscures, rien ne vaut la technique ancestrale des arts martiaux, que l'on soit plantigrade ou personnage de plastique !).

Après le triomphe mondial de “La grande aventure Lego” et ses 500 millions de dollars de recettes en 2014, Warner n’allait pas lâcher un si bon filon. En 2017, “Lego Batman” a donc poursuivi la saga, dont vous venez de découvrir le 3e opus…

Cette idée d’adapter pour le cinéma les fleurons de l’industrie du jouet n’est pas née d’hier. Au rayon animation, on pense d’abord à l’épopée “Toy story”, crée par Pixar, dont chacun des épisodes peut être qualifié de chef d’oeuvre. Les aventures de Woody le cow-boy et Buzz l’éclair l’astronaute, poupées de plastique devant faire face au temps qui passe est une véritable merveille de drôlerie et de sensibilité. Dans le 3e volet de la saga, en 2010, un autre couple célèbre de jouets prenait une place importante : Barbie et Ken. Les stars du catalogue Mattel sont même des stakhanovistes du tournage puisque depuis 1987, près d’une quarantaine de films consacrés à la fameuse blondinette ont été produits ! “Barbie et les rockers”, “Barbie et les 3 mousquetaires”, “Barbie et le secret des sirènes”, “Barbie et ses soeurs : la grande aventure des chiots” : les animateurs et scénaristes s’en donnent à coeur joie…

Parmi les autres sagas les plus rentables : “Transformers”, dans laquelle Michael Bay a donné vie aux robots aliens imaginés par la marque de jouets japonais Takara Tomy et l’américaine Hasbro. 5 films sont sortis sur les écrans depuis 2007, générant des recettes colossales estimées à 4 milliards et demi de dollars ! Alors, question : l’intérêt cinématographique prime-t-il toujours sur les perspectives économiques ? La réponse est évidemment non, sauf à vivre dans le monde merveilleux des Bisounours, qui eux aussi d’ailleurs ont eu droit à 5 films de 1985 à 2005. Chez Pixar par exemple, on sait depuis toujours que la franchise “Cars” n’est pas la plus performante au box-office mais les ventes de produits dérivés dans les boutiques Disney démultiplient la rentabilité de l’opération… 

Aprés deux excellents films, la saga LEGO continue et revient avec Ninjago, une série existant déjà et même des jeux vidéos. J’en attendais donc moins. D’où ma surprise… Surprise de voir que le film prend le terme de parodie trés au sérieux, c’est à dire un hommage ...

Le ninja vert a quelques problèmes à régler avec son papa qui se trouve être le big méchant. Je ne connais pas du tout la licence mais c'est une sorte de parodie de Sentai. C'est rigolo, c'est même plutôt sympa à suivre si on adhère à l'humour Légo [ce qui est mon cas]. ...

Ce film lego, au moins aussi visuellement spectaculaire que les autres de la franchise, fait à notre avis preuve de plus de justesse que la grande aventure lego (seul que nous ayons vu): le dosage entre sérieux et humour est mieux réalisé, les références plus discrètes, ...