LA VENGEANCE DU SERPENT À PLUMES en VOD
- De
- 1984
- 104 mn
Le brave Loulou Dupin hérite d’un appartement parisien qu’il découvre occupé par Laura et Valérie, deux charmantes jeunes femmes qui s’avèreront être les membres d’un groupe terroriste international décidé à faire libérer l’un des leurs en kidnappant le fils d’un banquier. Tombé sous le charme de Laura, Loulou suivra toute la bande jusqu’au Mexique où la lutte doit...
- Comédie
- France | Mexique
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
Gérard Oury a 65 ans lorsque, le mercredi 28 novembre 1984, sort sur les écrans français son douzième long métrage : la Vengeance du serpent à plumes. A la tête d’une filmographie pleine d’énormes succès, il va, tout naturellement, bénéficier d’un énorme budget de 60 millions de francs – un peu plus de neuf millions d’euros –, record absolu, à cette époque, pour un film français, ce qui va lui permettre de raconter l’histoire de Loulou, un garçon tout ce qu’il y a de plus ordinaire plongé dans des aventures extraordinaires, entre Courchevel, Paris et Chichen Itza au Mexique, le tout sur fond de terrorisme, d’attentat et de prise d’otages. Dans le rôle de ce brave Loulou, bientôt ce courageux Loulou : Coluche.
A 40 ans, après des années de music-hall, de radio et de télévision, après de brèves apparitions au cinéma – Peau d’âne de Jacques Demy ou Themroc de Claude Faraldo –, celui qui n’a pas encore épousé Thierry Le Luron ni inventé les Restos du cœur a déjà une demi-douzaine de comédies à son actif, des Vécés étaient fermés de l'intérieur, de Patrice Leconte, à la Femme de mon pote, de Bertrand Blier, en passant par l’Aile ou la cuisse avec Louis de Funès et Inspecteur la Bavure avec Gérard Depardieu, deux grands succès de Claude Zidi.
Mais surtout, huit mois avant la sortie du film que vous allez voir et deux ans avant sa disparition prématurée, Coluche obtenait le César du meilleur acteur pour son rôle de pompiste, solitaire et alcoolique, dans le très sombre Tchao Pantin de Claude Berri qui, ceci explique cela, a décidé de produire le film de Gérard Oury. Voici donc la Vengeance du serpent à plumes qui, avec ses deux millions et demi de spectateurs, se classa, cette année-là, à la onzième place du box-office français.
Dans le même genre vous pouvez trouver L’HOMME DE RIO (1964) (De Paris à Rio, la folle aventure d’Adrien lancé à la poursuite de trois statuettes maltèques, convoitées par le tuteur de sa fiancée.) ou encore NADA (1973) (Le terrorisme vu par Claude Chabrol. Plus violent, plus sombre mais, finalement, tout aussi dérisoire.).