MON PÈRE en VOD
- De
- 2018
- 97 mn
- Drame
- Allemagne | Norvège | pérou
- Tous publics
- VO - HD
1 MIN AVANT
Nous allons au Pérou. Dans une région très reculée où vivent Segundo, un jeune garçon de 14 ans et son père Noé. Ce dernier peint à la manière traditionnelle des retables et son fils s’apprête à exercer à son tour cette profession artistique. Mais, un jour, en se rendant à une fête de village, Segundo observe accidentellement son père dans une situation qui le déstabilise profondément. La découverte involontaire de ce secret inavouable le conduit à découvrir la dureté du monde qui l’entoure et des pesanteurs sociales difficiles à supporter… Tel est le point de départ du premier film du réalisateur péruvien Alvaro Delgado-Aparicio, intitulé Mon père.
A l’origine du film, on trouve d’abord la volonté du cinéaste de parler de transmission et d’héritage, pour reprendre ses propres termes : « lorsque nous le découvrons cet héritage, il est difficile de dire ce qui nous appartient à nous ou à ceux qui nous ont précédés ». Et Alvaro Delgado-Aparicio de préciser d’emblée qu’il s’agit de l’histoire d’une libération, ou comment à l’adolescence se détacher du fardeau familial, cette expérience à la fois singulière et universelle que chacun d’entre nous vit à sa manière. C’est un enjeu d’autant plus fort dans le film que cette rupture doit se faire en même temps que la transmission d’un savoir-faire artisanal que le père souhaite évidemment pérenniser à travers son fils.
Comme on le verra, à cet aspect patrimonial, le scénario du film, écrit par Hector Galvez et Alvaro Delgado-Aparicio, ajoute une dimension beaucoup plus intime, secrète et dans le cas présent dramatique. Ce qui est en cause ici, ce sont précisément les notions de tolérance et d’acceptation de l’autre dans sa différence. Soit des thèmes particulièrement forts au sein de la société très traditionnelle et très conservatrice dans laquelle les protagonistes évoluent. Mais il est temps de partir au Pérou…
Dans le même genre vous pouvez trouver TEL PÈRE, TEL FILS (Le cinéaste japonais Kore-Eoda explore à sa manière les relations entre un père et son fils au sein d'une famille japonaise aisée et confrontée elle aussi à une révélation pour le moins déstabilisante) ou encore CONTRACORRIENTE (Ce film également péruvien aborde lui aussi le tabou de l'homosexualité au sein de la société péruvienne traditionnelle).