MARIA RÊVE

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Maria est femme de ménage. Mariée depuis 25 ans, réservée, timide et maladroite, elle ne quitte jamais son carnet à fleurs dans lequel elle écrit des poèmes en secret. Lorsqu’elle est affectée à l’Ecole des Beaux-Arts, elle rencontre Hubert, le gardien fantasque de l’Ecole, et découvre un lieu fascinant où règnent la liberté, la créativité et l’audace… Dans ce monde si nouveau, Maria a toujours été dévouée et discrète, va-t-elle enfin se laisser envahir par la vie ?... Tel est le synopsis du film MARIA REVE écrit et réalisé par Lauriane Escaffre et Yvo Muller, avec Karin Viard dans le rôle titre. 

C’est la propre grand-mère de la coréalisatrice, Lauriane Escaffre, qui est à l’origine du personnage principal de son film : « Je me souviens d’elle comme une petite femme discrète qui parlait doucement et marchait un peu sur la pointe des pieds. Ses employeurs l’appelaient par son prénom, elle travaillait la plupart du temps lorsqu’ils n’étaient pas là. Comme elle, Maria exerce une profession où l’on est invisible mais où l’on voit tout. » 

La fiction a ensuite pris le relais puisque d’invisible le personnage incarné par Karin Viard passe du « côté visible », comme l’indique le réalisateur Yvo Muller. En y ajoutant la volonté des deux auteurs de s’intéresser à un personnage féminin de plus de 50 ans, sous représenté à l’écran selon eux : « C’est devenu un engagement politique lorsque nous avons appris que, si il y a en France 50% des femmes majeures qui ont plus de 50 ans, elles ne représentent à l’écran que 8% des personnages féminins »…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA DELICATESSE (Le duo amoureux du film de David et Stéphane Foenkinos partage avec celui de MARIA REVE la même étrangeté burlesque que l'on pense improbable et qui se révèle compatible) ou encore MA PART DU GATEAU (Dans ce film de Cédric Klapisch, Karin Viard incarnait également une femme de ménage bien décidée à changer de vie).

L’Ecole des Beaux-Arts de Paris, rarement montrée à l’écran est avec Maria et Hubert le troisième personnage principal du film. Patio florentin, bâtiment des années 70 aux murs tagués depuis des décennies, escalier monumental et majestueux orné de statues antiques, hall surmonté d’une immense verrière, délicate chapelle  et incroyable bibliothèque : les deux réalisateurs ont cherché à utiliser chacun de ces lieux éminemment cinématographiques. Sans compter un véritable musée souterrain où s’entassent depuis des décennies des milliers d’œuvres d’élèves… 

Et par ailleurs dans cet endroit singulier situé en plein cœur de Paris s’exerce au quotidien un e liberté artistique totale dont le film, à travers l’émerveillement de Maria, cherche à se faire l’écho. « On demande en effet aux étudiants d’oser, d’expérimenter, de se tromper et surtout de se connecter à eux-mêmes pour trouver leur propre forme d’art sans imiter ce qui a déjà été fait », comme la constaté Yvo Muller en découvrant cette école pas tout à fait comme les autres. 

A l’origine MARIA REVE devait s’intituler LE DéHANCHé D’ELVIS en référence à l’univers musical d’Elvis Presley. Finalement les deux auteurs ont choisi de confier au musicien René Aubry le soin d’écrire la BO de leur film. Le compositeur s’est ainsi inspiré de plusieurs morceaux de Presley pour écrire le thème de l’ouverture du film, laissant ensuite libre cours à son inspiration pour les autres compositions. Et c’est Yvo Muller lui-même qui a composé l’ultime morceau musical du film.

Le titre de ce joli petit film, qui ne paye peut-être pas de mine de prime abord, est en effet on ne peut plus approprié. On a donc un personnage de femme, une madame tout le monde qui donne son prénom, Maria, au film. Et avec elle une romance dans un endroit on ne peut plus ...

merci à lauriane, yvonnick, et leurs comparses, pour ce film magique :scénarion impeccable, comédiens plus que parfaits, personnagesattachants, dont le principal, l'école des beaux-arts de paris,totalement inattendu, et regorgeant d'un charme fou.que de bonnes surprises, ...

Maria, femme de ménage se découvre sur le tard, une capacité à vivre, grâce à une rencontre dans le cadre de son travail à l'école des beaux arts. Le sujet n'a rien d'original mais entre quelques quiproquos, un cadre qui invite à la liberté créative et un ...