MÉTÉORE

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Depuis que le monde est monde, l’Homme se tourne avec angoisse vers le ciel en se disant qu’un jour ou l’autre il finira bien par lui tomber sur la tête ! En 1968, un gigantesque astéroide avait frôlé notre planète : un choc avec la Terre aurait inévitablement conduit à la destruction de notre petite boule bleue perdue dans l’univers…

Partant de ce péril-là, le réalisateur Ronald Neame a imaginé en 1979 un de ces films catastrophes comme les aimait Hollywood : Meteor raconte donc comment caillou interstellaire menace de percuter la Terre. Un couple de savants, prenant conscience de l’imminence du péril va devoir convaincre les dirigeants du monde de s’unir face à la menace mais, bizarrement, c’est plus compliqué que prévu ! 

Au programme des 107 minutes qui suivent, (peut-être les dernières avant l’impact, profitez-en !), du grand spectacle, du suspense et un casting épatant dans lequel vous retrouverez Sean Connery, Natalie Wood et Henry Fonda…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ARMAGGEDON (Comment faire pour éviter la destruction de la Terre menacée par une météorite ? Soit utiliser un satellite comme arme, soit aller détruire le caillou dans l'espace !) ou encore LA GUERRE DES MONDES (L'union fait la force... contre les dangers venus de l'espace aussi ! Rien de mieux qu'une bonne et saine entente internationale pour faire face...).

Le film-catastrophe est un genre en soi, généralement plébiscité par le public et donc fortement encouragé par Hollywood. On en recense des dizaines depuis l’invention du cinéma, dont le tout premier en 1902, qui avait gravé sur pellicule les effets dévastateurs d’une irruption volcanique en Martinique.

La fiction s’est bien vite emparé de la réalité et en un siècle, les spectateurs ont pu assister aux multiples destructions de Pompei, au naufrage de glorieux navires, (le Titanic en tête), à l’invasion de créatures extraterrestres de toutes formes et donc à la menace venue du fin fond de l’espace, personnifiée par un astéroide. Meteor en 1979 n’est qu’un exemple parmi d’autres : citons également Le météore de la nuit en 1953 et en 1998, deux films sortis coup sur coup : Armaggedon de Michael Bay et Deep impact de Mimi Leder. On remarquera évidemment qu’au finale, l’humanité réchappe de l’anéantissement programmé, d’abord parce que c’est plus vendeur et ensuite parce qu’on peut toujours imaginer une suite en cas de succès ! Meteor est cependant un cas à part car le scénario, au-delà de l’aspect spectaculaire de l’histoire, explore aussi une veine quasi politique. En effet, en plus de risquer la destruction pour cause d’astéroïde, notre bonne vieille planète en rajoute dans le danger et l’absurde en ne parvenant pas à mettre d’accord ses chefs d’Etat pour éviter le pire ! 

Vous l’avez vu, Sean Connery est à la manœuvre en ce sens durant tout le film. Non content d’avoir sauvé plusieurs fois l’Occident dans le costume de 007, l’acteur britannique est un habitué des films où le danger est constant : Zardoz, Outland, A la poursuite d’octobre rouge ou Rock, cet homme-là n’a jamais hésité à risquer sa vie pour préserver la nôtre ! Il est ici épaulé par Natalie Wood, l’actrice inoubliable de La fureur de vivre ou de West side story, dans un de ses derniers rôles au cinéma avant sa brutale et tragique disparition en 1981.

Monstrueux échec commercial lors de sa sortie malgré son budget de blockbuster et son casting quatre étoiles, Meteor reste pourtant aujourd'hui un excellent film catastrophe ayant bien inspiré les récents films du genre comme Armageddon et Deep Impact. Réalisé par le vétéran ...

Alors que le cinéma catastrophe des années 70 commence à battre de l’aile, Roland Neame – déjà responsable de L’Aventure du Poséidon – réalise Meteor. Le film sera un échec cuisant, mais bénéficie aujourd’hui du statut de petite œuvre culte, notamment grâce ...

Ronald Neame, connaisseur du film catastrophe, savait que les scènes dans l'espace ont un défaut : elles sont d'une lenteur exaspérante, ce qui est le contraire de ce qu'on cherche. A cause de cela, des films peuvent être très soporifiques, par exemple dix ans ...