LA TRÈS TRÈS GRANDE CLASSE

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Imaginez une jeune enseignante, prof de français dans un lycée, victime depuis des mois des moqueries et de l’indiscipline de ses élèves. Sofia, c’est son prénom, croit enfin voir la fin de son voyage au bout de l’enfer scolaire en obtenant sa mutation maintes fois demandée et repoussée... Elle fait donc ses adieux en exprimant tout ce qu’elle retient depuis trop longtemps mais patatras : la décision se retrouve mise en attente...

Le pire n’étant jamais définitif, Sofia apprend que son cas, en plus, est en balance avec une autre enseignante ! Désormais, entre les deux femmes, tous les moyens, tous les coups (y compris les plus bas) sont permis pour l’emporter et quitter le bahut...

Melha Bedia et Audrey Fleurot incarnent avec fougue et burlesque ces deux profs qui rien ne peut arrêter sur la voie de l’évasion, avec en filigrane un discours bien senti sur les vertus du système éducatif français. François Berléand et Arié Elmaleh complètent le casting, entourés d’un groupe de jeunes comédiens attachants...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver IRREDUCTIBLE (Quand un fonctionnaire court après une mutation et souhaite conserver à tout prix son poste dans l'administration, les conséquences peuvent parfois être redoutables...) ou encore LES PROFS (On ne soupçonne pas ce que vivent nos enseignants au quotidien : quand le cinéma choisi d'en rire, cela donne un spectacle burlesque comme dans ces deux films...).

Je ne connais pas personnellement l’enfance et la jeunesse de Frédéric Quinring, mais en me penchant sur la filmographie de cet acteur-réalisateur, je me dis que l’école et la vie en communauté doivent résonner en lui comme de bons vieux traumatismes ! Son premier film de metteur en scène, « Sales gosses » en 2016 avec Thomas Solivérès racontait les mésaventures d’un jeune moniteur de colonie de vacance soudainement affecté à l’encadrement de personnes âgées pires que des gamins ! L’année suivante avec « Ma reum », il confiait à Audrey Lamy le personnage d’une maman découvrant que son cher fiston était harcelé par d’autres gamins à l’école. Cette maman jusqu’ici sans reproches allait alors se transformer en vengeresse démoniaque, agissant au nom du fameux principe « œil pour œil, dent pour dent »... Et voici donc « La classe internationale » en 2022 avec face à face deux profs de lycée bien décidées à ne reculer devant rien pour obtenir une mutation...

Ce n’est pas la première fois, loin de là, que le cinéma de comédie français investit la cour de récré. Prenez le cas de « Ducobu », cancre majuscule, héros d’une véritable saga littéraire et filmique. Un de ces élèves capables de vous retourner un préau en un rien de temps voire même, (dans le 4e épisode « Ducobu président ! » sorti durant l’été 2022), de devenir le big boss du collège pour le meilleur et pour le rire ! Et dans le camp d’en face me direz-vous ? Eh bien nos amis enseignants eux aussi ont eu droit aux honneurs du cinématographe.

Mais quel surprise ! J'y suis allée juste pour faire plaisir a mon neveu ( de 9 ans ) .Je m attendais a un film style a la "Ducobu Président" . mais pas du tout ! c est pour moi mon coup de coeur ce cet été ! Une comédie où l'on rigole mais où est aussi ému. Audrey ...

C’est une réalisation de Frédéric Quiring après les échecs de Sales Gosses (2016) et Ma Reum (2017). Il a écrit le scénario. La très très grande classe a été dans la sélection du Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez 2022. La première ...