L'AMANT (VERSION RESTAURÉE) en VOD
- De
- 1992
- 111 mn
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Parce que Marguerite Duras ne fut pas tendre pour cette adaptation qu'elle qualifia de "fantasme d'un dénommé Annaud"
Dans l'Indochine des années 20, une fille de petits colons ruinés âgée de quinze ans et demi est en pension à Saigon. Elle rencontre un beau Chinois riche, de dix sept ans ans son aîné. Il tente de la séduire, elle feint l'indifférence. A Saïgon, il l'observe dans la rue, entre le lycée et le pensionnat religieux. Elle accepte un jour de le suivre. Il lui fait connaître l'amour. Alors...
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- Drame
- France | Royaume-Uni | Viet Nam
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
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LES AVIS SENS CRITIQUE
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1 MIN AVANT
Ah cette passion sulfureuse à la fin des années 20 en Indochine entre une jeune Française de 15 ans et un riche et très séduisant aristocrate chinois de dix sept ans son aîné…
On ne présente plus Jean-Jacques Annaud, réalisateur de Coup de tête avec Patrick Dewaere, La Guerre du feu, Le Nom de la rose et L’Ours. En 1990, c'est le producteur Claude Berri qui le pousse à adapter à l'écran le célèbre roman de Marguerite Duras, Prix Goncourt en 1984. Un défi... Il y déploie à nouveau son art de la reconstitution, ici le Vietnam colonial des années 20, avec sa végétation luxuriante et moite, sa lumière irisée sur les rizières. Les scènes d'amour, elles, sont filmées avec un esthétisme bleuté, réchauffé par la voix off de Jeanne Moreau, qui restitue comme personne la prose de Marguerire Duras. On pourrait citer nombre de scènes troublantes. Celle où, pour la première fois, dans sa luxueuse limousine, l'amant effleure la main de la jeune fille et où, extatique, elle ferme les yeux sous le coup de cette révélation érotique... Le tout porté par la musique lascive de Gabriel Yared, qui remporta un césar pour le film... Celle aussi, bien sûr, où, dans un hôtel de Saïgon, le Chinois lave sa Lolita avec volupté : elle se tient debout dans une bassine, nue et immobile, et il verse lentement de l’eau sur elle avec une éponge. Chaque geste est une caresse...
Pour incarner cette évidence charnelle, il fallait deux interprètes frémissants. Ils le sont. Avec ses tresses sous son délicieux panama couleur bois de rose et sa bouche à damner le diable lui-même, la jeune Jane March a la grâce d'une orchidée. Tony Leung, star de Hong-Kong a, justement, la beauté du diable dans ses costumes blancs immaculés.
On sait que Marguerite Duras se sentit trahie par le film et écrivit même l'Amant de la Chine du Nord en réponse à cette adaptation. Au début de leur collaboration houleuse, elle avait dit à la production « Il en parle bien, Annaud, du film. Mais c'est bizarre, il en parle comme si c'était son film ». Découvrez donc comment J.J Annaud a filmé à SA manière le désir, le tabou du désir, l'émerveillement de la jouissance et l'abandon à la chair...
On ne présente plus Jean-Jacques Annaud, réalisateur de Coup de tête avec Patrick Dewaere, La Guerre du feu, Le Nom de la rose et L’Ours. En 1990, c'est le producteur Claude Berri qui le pousse à adapter à l'écran le célèbre roman de Marguerite Duras, Prix Goncourt en 1984. Un défi... Il y déploie à nouveau son art de la reconstitution, ici le Vietnam colonial des années 20, avec sa végétation luxuriante et moite, sa lumière irisée sur les rizières. Les scènes d'amour, elles, sont filmées avec un esthétisme bleuté, réchauffé par la voix off de Jeanne Moreau, qui restitue comme personne la prose de Marguerire Duras. On pourrait citer nombre de scènes troublantes. Celle où, pour la première fois, dans sa luxueuse limousine, l'amant effleure la main de la jeune fille et où, extatique, elle ferme les yeux sous le coup de cette révélation érotique... Le tout porté par la musique lascive de Gabriel Yared, qui remporta un césar pour le film... Celle aussi, bien sûr, où, dans un hôtel de Saïgon, le Chinois lave sa Lolita avec volupté : elle se tient debout dans une bassine, nue et immobile, et il verse lentement de l’eau sur elle avec une éponge. Chaque geste est une caresse...
Pour incarner cette évidence charnelle, il fallait deux interprètes frémissants. Ils le sont. Avec ses tresses sous son délicieux panama couleur bois de rose et sa bouche à damner le diable lui-même, la jeune Jane March a la grâce d'une orchidée. Tony Leung, star de Hong-Kong a, justement, la beauté du diable dans ses costumes blancs immaculés.
On sait que Marguerite Duras se sentit trahie par le film et écrivit même l'Amant de la Chine du Nord en réponse à cette adaptation. Au début de leur collaboration houleuse, elle avait dit à la production « Il en parle bien, Annaud, du film. Mais c'est bizarre, il en parle comme si c'était son film ». Découvrez donc comment J.J Annaud a filmé à SA manière le désir, le tabou du désir, l'émerveillement de la jouissance et l'abandon à la chair...
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