L'ÉTÉ NUCLÉAIRE

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A l’heure où l’on ferme les centrales nucléaires pour cause de fleuve trop chaud pour les refroidir ou parce qu’elles sont sujettes à la corrosion, on est en droit de s’inquiéter de leur avenir. Et du nôtre par conséquent. Et c’est ce qu’a fait Gael Lepingle dans son quatrième long métrage, L’été nucléaire.

L’été nucléaire raconte l’histoire de Victor qui s’est se retrouve confiné dans une ferme avec ses anciens copains du village, après l’accident de la centrale nucléaire voisine. L'orage menaçant, ils guettent le passage du nuage radioactif alors qu’ils auraient dû évacuer la zone. En 24 heures, ils vont perdre toutes leurs certitudes.

A l’affiche de L’été nucléaire, des jeunes comédiens qui ont débuté à la télévision Théo Augier vu dans Les Grands et Mytho, Carmen Kassovitz dans Stalk et Constantin Vidal dans Mental. Contrairement à Shaïn Boumedine qui joue Victor, vu principalement au cinéma notamment dans Mektoub my love d’Abdellatif Kechiche ou Placés de Nessim Chikhaoui.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MALEVIL (Un autre film sur une apocalypse nucléaire.) ou encore LE SYNDROME CHINOIS (LE film sur la menace nucléaire.).

Si la menace nucléaire fait recette dans le cinéma d’action sous forme de bombe, souvent fabriquées par des terroristes ou par des nostalgiques de l’Union soviétique, en revanche au quotidien elle est moins souvent exploitée. Elle l’a été dans des drames sociaux comme Le mystère Silkwood de Mike Nichols avec Meryl Streep ou Grand Central de Rebecca Zlotowski avec Tahar Rahim et Léa Seydoux.

En France ce qui se rapproche le plus du film d’Apocalypse post nucléaire c’est Malevil librement adapté du roman de Robert Merle (à qui l’on doit Week-end à Zuydcoote adapté par Henri Verneuil, ou Un animal doué de raison devenu Le jour du dauphin par Mike Nichols) par Christian de Chalonge. L’histoire d’un groupe de survivants, dont Michel Serrault et Jean-Louis Trintignant, dans un petit village français.

Le film ultime sur l’accident nucléaire, c’est bien sûr Le syndrome chinois, film de James Bridges. Avec Jack Lemmon en ingénieur d’une centrale qui risque l’explosion, Jane Fonda et Michael Douglas (qui est le producteur du film) en reporters télé témoins des faits. Un film sorti en 1979, 12 jours avant l’accident de la centrale nucléaire de Three Mile Island qui avait terrifié la terre entière. Avant que n’advienne la catastrophe de Tchernobyl…

Un film de genre français sur un thème d'actualité essentiel. Les acteurs sont tous très justes. Je pousse volontairement ma note étant donné la rareté de ce genre de films en France.En tout cas je recommande. ...

Lorsque frappe le destin, le « mektoub », dans le film de Gaël Lépingle, c’est sous la forme d’un accident nucléaire dont la gravité se voit d’abord dissimulée à la population par les responsables locaux et politiques. Également au scénario, où il est secondé ...

1- Quand bien cette probabilité de risque est scientifiquement infime (donc probable tout de même) on assiste ici d'abord à une fiction donc loin d'un documentaire on ne peut alors pas reprocher le choix du thème à son réal par le simple fait de la véracité de la possibilité ...