HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT : 1ÈRE PARTIE en VOD
- De
- 2010
- 140 mn
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Dumbledore n'étant plus là pour lui barrer le passage, Voldemort achève son coup d'Etat et prend le contrôle du Ministère de la Magie. Poudlard fermé, Harry, Ron et Hermione deviennent des fugitifs, pourchassés par des mangemorts et des rafleurs. Croyant trouver refuge au Terrier, où est célébré le mariage de deux de leurs camarades (Bill et Fleur), ils doivent en partir subitement...
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- Jeunesse
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Septième et avant-dernier opus des aventures du magicien à lunettes, Les reliques de la mort, partie 1 a une nouvelle fois été confié à David Yates. C'est déjà lui qui avait signé les deux précédents épisodes, et qui signe le dernier, sorti à l'été 2011. On le sait, J.K. Rowling n'a écrit que sept romans, un pour chaque anniversaire de Harry et ses acolytes. Seulement, le dernier livre était si épais, son intrigue si complexe et ses enjeux narratifs si élevés, que la Warner a décidé de le scinder en deux parties. Une sage décision, qui permet en outre à la major de repousser encore un peu la fin de cette saga mythique, parmi les plus rentables jamais produites. On ne se sépare pas facilement d'une si belle poule aux oeufs d'or.
Dans ce pénultième opus, donc, tout commence très mal. Voldemort est en train de jeter son voile noir sur le monde, Poudlard a été fermé, et Harry est désormais un fugitif obligé de se masquer pour passer à travers les mailles du filet. A défaut de rentrée des classes, et puisqu'ils n'ont plus de refuge, Harry, Ron et Hermione partent en quête des Horcruxes, les reliques de la mort qui seules permettront de détruire Voldemort. Fidèle au roman de Rowling, Yates réalise ainsi un film à la noirceur de jais, de loin le plus sombre de toute la série. Plus de distraction, plus de flirts adolescents ni de petites intrigues ; seuls le sens du devoir et du sacrifice, l'épuisement et l'amertume dominent ce film austère qui n'a plus grand chose du teen movie spirit des premiers opus de Chris Colombus, Alfonso Cuaron ou Mike Newell.
Cette plongée de la saga dans les abîmes de l'âme humaine, là où l'amitié n'est plus qu'un vain mot et où la délation règne, est d'autant plus fascinante qu'elle concerne des héros qu'on a vu grandir. Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson sont devenus au fil des années nos compagnons, comme de lointains cousins qu'on ne voit qu'une fois par an, à Pâques ou à Noël, mais qu'on est ravi de serrer dans nos bras. En voyant cet épisode, on ressent mieux que jamais le passage du temps, privilège normalement réservé à la série télé. Temps des héros et temps du quotidien se mêlent dans un bain de larmes, et l'on saisit avec une acuité rare le sens de la perte d'un être aimé. Ce n'est souvent qu'à la disparition des gens, ou à l'approche de celle-ci, que l'on réalise l'importance qu'ils ont pour nous. Aussi, le projet de J.K. Rownling éclate ici dans toute sa splendeur, et en attendant les larmes de réconfort du dernier épisode, on se tiendra chaud dans la forêt hanté, bien serrés contre Harry, Ron et Hermione.
Dans ce pénultième opus, donc, tout commence très mal. Voldemort est en train de jeter son voile noir sur le monde, Poudlard a été fermé, et Harry est désormais un fugitif obligé de se masquer pour passer à travers les mailles du filet. A défaut de rentrée des classes, et puisqu'ils n'ont plus de refuge, Harry, Ron et Hermione partent en quête des Horcruxes, les reliques de la mort qui seules permettront de détruire Voldemort. Fidèle au roman de Rowling, Yates réalise ainsi un film à la noirceur de jais, de loin le plus sombre de toute la série. Plus de distraction, plus de flirts adolescents ni de petites intrigues ; seuls le sens du devoir et du sacrifice, l'épuisement et l'amertume dominent ce film austère qui n'a plus grand chose du teen movie spirit des premiers opus de Chris Colombus, Alfonso Cuaron ou Mike Newell.
Cette plongée de la saga dans les abîmes de l'âme humaine, là où l'amitié n'est plus qu'un vain mot et où la délation règne, est d'autant plus fascinante qu'elle concerne des héros qu'on a vu grandir. Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson sont devenus au fil des années nos compagnons, comme de lointains cousins qu'on ne voit qu'une fois par an, à Pâques ou à Noël, mais qu'on est ravi de serrer dans nos bras. En voyant cet épisode, on ressent mieux que jamais le passage du temps, privilège normalement réservé à la série télé. Temps des héros et temps du quotidien se mêlent dans un bain de larmes, et l'on saisit avec une acuité rare le sens de la perte d'un être aimé. Ce n'est souvent qu'à la disparition des gens, ou à l'approche de celle-ci, que l'on réalise l'importance qu'ils ont pour nous. Aussi, le projet de J.K. Rownling éclate ici dans toute sa splendeur, et en attendant les larmes de réconfort du dernier épisode, on se tiendra chaud dans la forêt hanté, bien serrés contre Harry, Ron et Hermione.
Dans le même genre vous pouvez trouver LE LABYRINTHE DE PAN (Il n'est pas surprenant que Guillermo Del Toro, réalisateur du Labyrinthe de Pan, ait été pressenti pour réaliser cet épisode de la saga : similarité des bestiaires, même noirceur radicale, même souffle épique.) ou encore LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LES DEUX TOURS (Le fameux livre de Tolkien, et partant, le film de Peter Jackson, contient des passages d'errance en milieu hostile, leur amitié menacée par un anneau corrupteur (Frodon et Sam dans les Mordor), qui rappellent Les reliques de la mort, partie 1).