Barnie et ses petites contrariétés

BARNIE ET SES PETITES CONTRARIÉTÉS
en VOD

Name: Barnie et ses petites contrariétés (2001)
Released: 2001
Duration: 80mn
Cast: Ben O'Sullivan, Fabrice Luchini, Hugo Speer, Marie Gillain, Mélanie Bernier

De
Bruno Chiche
2001
80 mn

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Disponible avec les tickets À LA CARTE

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Bruno Chiche

2001

80 mn

Parce que Luchini n’y incarne non pas un bi mais un trigame (et aussi parce l’Orient Express apparaît dans le film)

Chaque jour de la semaine, Barnie prend le train à Calais pour se rendre à Londres où il travaille. Epoux et père heureux, il ne trompe pas moins Lucie, sa femme, avec Margot, une jeune Française installée en Angleterre, ainsi qu’avec Mark, un Britannique. Quand ses deux amants et son épouse décident séparément de lui offrir un week end à Venise par l’Orient Express pour ses 45 ans...

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Comédie
France
Tous publics
VF

Réalisé par

Bruno Chiche

Avec

1 MIN AVANT

2 MIN APRÈS

LES AVIS SENS CRITIQUE

Les + de filmo

1 MIN AVANT

Traditionnellement le vaudeville repose sur des quiproquos, des portes qui claquent et des situations comiques autour du triangle le mari-la femme-la maîtresse ou l’amant. Barnie et ses petites contrariétés revisite cette configuration en en faisant un quadrilatère. Il y a Barnie, son épouse, sa maîtresse et… l’amant de Barnie. à vrai dire, Barnie n’a pas trop de mal à organiser sa triple vie. Il habite à Calais avec sa femme et se rend tous les jours à Londres où il partage son temps entre son travail et ses aventures extraconjugales clandestines. Deux lettres malencontreusement glissées dans des enveloppes qui ne leur étaient pas destinées vont pourtant perturber cette organisation et lui donner quelques contrariétés. C’est Fabrice Luchini qui prête son tempérament à ce pauvre Barnie au bord de la crise de nerfs et les situations explosives où se retrouve ce personnage empêtré dans le mensonge sont autant d’opportunités pour le comédien de se livrer à des numéros d’acteur dont il a secret.

Dans le même genre vous pouvez trouver JOYEUSES PÂQUES ou encore LA CONFUSION DES GENRES .

Jacques Lévy

CHRONIQUEUR

2 MIN APRÈS

Depuis L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat,des frères Lumière, le chemin de fer entretient des relations privilégiées avec le cinéma. Et cela n’a pas échappé aux scénaristes de cette comédie de mœurs. Le train est un personnage de premier plan dans cette histoire de vie bien compartimentée. Si Barnie parvient à mettre de la distance entre son épouse et ses liaisons extra-maritales c’est grâce à l’Eurostar qui transporte tous les jours outre-Manche ce cadre moderne. La ligne à grande vitesse contribue à ancrer résolument dans le présent le vaudeville, mais l’univers ferroviaire est aussi retenu comme ressort dramatique pour sa dimension romantique. Chacun des trois amoureux du héros choisit séparément de lui offrir un week-end à Venise par l’Orient-Express. Comme quoi le chemin de fer en fait rêver plus d’un.

Au fait, lors du tournage, le film ne s’intitulait pas Barnie et ses petites contrariétés mais… Train-train.

Et si ce titre a été abandonné en cours de route, Bruno Chiche, le réalisateur, a quant à lui, trouvé sa voie avec ce premier long métrage. Venu de la pub, il revendique haut et fort avoir voulu faire un film de genre : « Je ne voulais pas être dans un registre autobiographique, dit-il. Je souhaitais écrire une comédie, un vaudeville qui parle avec humour de l'amour, des relations amoureuses et du couple. Ensuite, il y avait aussi la volonté d'écrire un film d'acteurs.»

Un désir que n’a pas déçu son quatuor en folie. Après Le Bossu, Marie Gillain, dans le rôle de la jeune maîtresse fougueuse, partage à nouveau l’affiche avec Fabrice Luchini tandis que Hugo Speer, repéré dans The Full Monty, incarne l’amant flegmatique. Enfin, Bruno Chiche retrouve Nathalie Baye qu’il avait dirigée une dizaine d’années plus tôt dans Le Pinceau à lèvres, un court métrage où elle donnait la réplique à Jacques Dutronc. Dix ans après Barnie, il a une nouvelle fois fait tourner la comédienne dans Je n’ai rien oublié d’après le roman « Small World ». Mais cette fois on ne rigole pas, il s’agit d’un thriller.

Jacques Lévy

CHRONIQUEUR

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