JAMES WHITE

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Le film-portrait est un genre très anglo-saxon. Le héros s’appelle James White et on va suivre son destin. Il a vingt ans et comme disait Paul Nizan, « je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ».

Bref James White est un long métrage américain sorti en 2015 en salle et de la cuisse d’un garçon nommé Josh Mond. Un film très newyorkais dans l’esprit avec un jeune homme perdu dont la mère ne va pas bien. Peut-être y’a-t-il un sens à la vie, peut-être ce sens le trouvera-t-il.

Cette oeuvre est - encore - une découverte du Sundance festival, la fabrique à films alternatifs de Robert Redford. Il nous fait - encore - découvrir des acteurs yankees talentueux, notamment le jeune Christopher Abott dans le rôle-titre. Alors go James, go!

 
Dans le même genre vous pouvez trouver QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS (2012) DE STÉPHANE BRIZÉ (Une autre histoire mère-fils, de cohabitation imposée. Le temps de refaire pendant quelques mois le parcours d'une vie et de tenter de recoller les morceaux.) ou encore THE TREE OF LIFE (2011) DE TERRENCE MALICK (Le parcours d'un homme entre une mère tendre et bienveillante et un père exigeant, autoritaire. De manière allégorique c'est le chemin de vie d'un homme que trace Malick, l'englobant dans l'universel, le perdant dans l'infini.).

A Sundance, prix du public, à Locarno, à Deauville le film a fait sensation. Mais ce n’est pas qu’un film de festival. C’est le film d’un producteur, auteur, réalisateur, que la presse américaine dithyrambique a comparé à John Cassavetes, pas moins.

Cela fait une dizaine d’année que Josh Mond est producteur de films indépendants. Il y a appris son métier puis réalisé trois courts métrages avant de passer au long avec James White qu’il a écrit. Un film blues tourné en 18 jours à New York plus quatre autres au Mexique. L’exploitation américaine a été confidentielle mais heureusement c’est une oeuvre qui a bien voyagé.

La performance de l’actrice Cynthia Dixon dans le rôle de la maman malade a été beaucoup remarquée. C’est une actrice de télévision, un des piliers de Sex and the city et de la série Hannibal mais elle a aussi beaucoup brûlé les planches à Broadway. On annonce sans arrêt de nouvelles vagues dans le cinéma américain, on peut estimer que Josh Mond en est une à lui tout seul.