ESCOBAR en VOD
- De
- 2018
- 119 mn
Dans les années 1980, une populaire journaliste de la télévision colombienne, Virginia Vallejo, décroche une interview avec Pablo Escobar, champion de l’exportation massive de cocaïne vers les Etats-Unis. Devenue sa maîtresse durant cinq ans, Virginia, devant la soif de pouvoir et la folie meurtrière de ce dernier, a commencé à craindre pour sa vie.
- Policier / Suspense
- Bulgarie | Espagne
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Escobar est librement adapté par Fernando León De Aranoa du livre de la journaliste Virginia Vallejo, Loving Pablo, Hating Escobar. Le titre original est d’ailleurs Loving Pablo, et il met en avant sur son affiche le couple Penelope Cruz/Javier Bardem, marié à la ville. Tourné en décors naturels en Colombie, le film raconte la rencontre amoureuse entre une journaliste de la télévision colombienne et le baron de la drogue, dans les années 1980.
Mais il reconstitue également les agissements criminels de l’homme qui exporta 80% de la drogue présente sur le territoire américain et, dans sa soif de puissance et de monopole, massacra ou fit massacrer plus de trois mille personnes. La romance est donc sérieusement mâtinée de scènes de violence parfois insoutenable… Pour entrer dans son personnage, dont il dit avoir voulu l’incarner depuis une vingtaine d’années, Javier Bardem n’a pas mégoté. Moustache frémissante, joues tombantes, (faux) ventre en avant, l’acteur espagnol, né en 1969 à Las Palmas, en fait des caisses. Il est également le producteur du film, réalisé par son compatriote et ami Fernando León de Aranoa avec lequel il avait tourné, en 2002, Les lundis au soleil, jolie chronique de la vie de quatre chômeurs.
Javier Bardem, Prix d’interprétation au Festival de Cannes 2010 et Oscar du meilleur acteur l’année suivante pour Biutiful de Alejandro Gonzales Iñarritu, n’a jamais rechigné à se transformer physiquement pour ses rôles. On n’est pas près d’oublier la coupe au bol du tueur fou de No country for old men des frères Coen, ni son extraordinaire performance dans Skyfall de Sam Mendes où, en Silva, blond peroxydé aux mâchoires ayant fondu au contact du cyanure, il porte au rang d’art le passage obligé du méchant «jamesbondien».
Dans le même genre vous pouvez trouver PARADISE LOST DE ANDREA DI STEFANO (2014). (Film sur la vie de Pablo Escobar, vue à travers les yeux d’un témoin de l’époque, comme "Escobar" de Fernando León de Aranoa.) ou encore LE GRAND SOMMEIL DE HOWARD HAWKS (1947) (Long métrage qui réunit Humphrey Bogart et Lauren Bacall, couple à l’écran comme à la ville...).