DAVID LYNCH : THE ART LIFE en VOD
Portrait du cinéaste en artiste-peintre, créant des toiles dans son atelier californien. En voix off, David Lynch raconte son enfance dans plusieurs villes d’Amérique, son éveil à l’art plastique. Et comment il a rêvé d’une «toile avec du son et qui bouge» et est passé au cinéma, sans jamais abandonner la peinture.
- Documentaire
- Etats-Unis | Danemark
- Tous publics
- VO - HD
Avec
1 MIN AVANT
C’est un documentaire singulier sur un homme singulier. Un film tourné sur plusieurs années entre 2013 et 2015 et qui nous montre le réalisateur David Lynch, aux abords de ses 70 ans (il est né en 1946), dans son atelier californien : il y peint, y dessine, y ponce, y découpe et joue aussi avec sa fille, sa dernière-née, âgée de deux ou trois ans. En voix off, Lynch raconte son enfance heureuse et nomade, entre ses parents, son frère et sa sœur. Après Missoula dans le Montana, la famille déménage souvent dans des petites villes des Etats de l’Idaho et de Washington, dont on comprend vite qu’elles ressemblent à celles qu’il filmera plus tard, notamment dans Blue Velvet et Twin Peaks.
Mais le cœur de ce documentaire passionnant, c’est la peinture et l’art plastique, qui deviennent vite sa passion à l’adolescence, passion à laquelle il s’adonne sans relâche dès l’âge de 15 ans, alors qu’il vit à Boston, et étudie ensuite à l’Ecole des Beaux-Arts de Philadelphie. Quelques anecdotes - dont certaines très étranges comme l’irruption d’une femme nue alors qu’il jouait, enfant, avec son frère devant la maison familiale ou l’effet d’un pétard sur le jeune David en train de conduire et se focalisant sur la ligne discontinue de la route - font naître dans nos souvenirs de spectateurs de son œuvre filmée, des images fortes entrevues et jamais oubliées. Des photos et des films de familles, inestimables documents personnels confiés par Lynch aux trois réalisateurs du documentaire, viennent compléter le montage, très beau, très contemplatif.
Ce voyage dans la tête de Lynch nous permet d’appréhender son rapport à l’art en général, sa découverte qu’une toile qui bouge et émet du son serait le Graal absolu. C’est ainsi qu’il a tourné des courts métrages expérimentaux et son premier long, Eraserhead. Au fond, David Lynch, toute sa vie, n’a jamais cessé de peindre, que ce soit avec un pinceau ou une caméra.
Dans le même genre vous pouvez trouver MICHAEL HANEKE : PROFESSION RÉALISATEUR DE YVES MONTMAYEUR (2013). (C'est aussi un documentaire sur un réalisateur singulier.) ou encore LOVING DE JEFF NICHOLS (2017) (Film américain sorti sur les écrans français le même jour que David Lynch : The Art Life, le 15 février 2017.).