LONDON HOUSE

en VOD

Les cinéastes aiment beaucoup torturer les femmes enceintes, leur inventer des traumas, des névroses, des catastrophes et les priver de la joie d’une grossesse épanouie. Que voulez-vous, c’est un état féminin sujet de tous les fantasmes masculins. 

Alors le réalisateur David Farr invente l’histoire tordue de deux couples qui habitent l’un au dessus de l’autre à Londres, les deux épouses attendant en même temps un bébé. Sauf que la relation entre les deux familles va se transformer rapidement en guerre des voisins. Et London House n’est vraiment pas une comédie. 

En haut, nous avons Clémence Poésy et Stephen Campbell Moore et en bas, Laura Birn et David Morrissey. Autant vous dire que ça joue plutôt très bien. Il fallait bien ça pour tenir de bout en bout la tension d’un thriller en quasi-huis clos.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ROSEMARY'S BABY (On ne fait pas meilleur thriller de la maternité que ce film de Polanski.) ou encore HANNA (Le film de Joe Wright a été scénarisé par David Farr, réalisateur de LONDON HOUSE.).

Commençons par resituer un peu David Farr : London House est son premier long métrage, pourtant lorsqu’il présente son film au Festival de Toronto en 2015, cet Anglais a déjà dix ans de carrière derrière lui. Entre 2005 et 2010, il a été scénariste sur l’illustre série britannique MI-5, du film de Joe Wright, avec Saoirse Ronan et Cate Blanchett, Hanna, et il a produit et écrit les six épisodes de la mini-série The Night Manager, tirée des romans d’espionnage de John Le Carré. Il est également derrière le script de HHhH, film de guerre du Français Cédric Jimenez, sorti en juin 2017. 

Dans l’optique de refléter exactement ce qu’est Londres, c’est à dire une ville cosmopolite, riche de ses expatriés et de ses diverses cultures, David Farr a choisi de caster deux actrices qui ne sont pas anglaises. D’un côté, la Finlandaise Laura Birn pour jouer Kate, « représentative d’un Londres moderne et libéral » dit-il. Quant à Clémence Poesy, elle est française. « Elle parle avec un accent anglais fantastique, explique le réalisateur, j’étais heureux qu’on puisse imaginer qu’elle ait peut-être un père français et une mère anglaise… » 

Lorsque le film a été présenté au Festival de Toronto, David Farr s’est fait le porte-parole d’un ras le bol qui touchait toute une frange de réalisateurs anglais : la production britannique se résume bien trop souvent à l’école socioréaliste – comme les films de Ken Loach – ou alors aux histoires de gens riches en costume. Une dichotomie qui freinait, selon lui et certains de ses collègues, l’expansion de l’industrie anglaise au détriment de la création évidemment. C’est aussi parce qu’il estime que la classe moyenne est le parent pauvre du cinéma britannique que David Farr a réalisé London House.

Voila un film franchement sympathique bien mal distribué et passant totalement inaperçu que ce London House, thriller basé sur de nouveaux voisins aux intentions imprévisibles. Tension permanente et interrogations pour une séance qui fait froid dans le dos. ...

The Ones Below (traduit bêtement en Français London House) est un bon thriller psychologique britannique écrit et réalisé par David Farr qui met en scéne l'histoire de deux couples habitants la même résidence qui attendent chacun un enfant... le premier (joués par Clémence ...

Comme une pièce de théâtre scindée en deux tableaux. Huis clos avec vue sur un jardin qui a tout de factice, trop vert, trop bien entretenu, pratiquement plastifié, comme la chaise longue jaune canari. Se nouent des relations entre un jeune couple qui attend un heureux évènement, ...