LA FÊTE DES MÈRES

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La fête des mères est toujours une bonne occasion de s’émouvoir en voyant les enfants offrir à leurs mamans un collier de nouille ou un aspirateur, comme le veut la tradition dictée par les instituteurs où les publicitaires sexistes. La Fête des mères c’est aussi un beau film choral de Marie-Castille Mention Schaar.

La Fête des mères suit donc les destins croisés d'une dizaine de personnages illustrant la relation mère-enfant : une présidente de la République qui vient d’avoir un bébé ; une mère couvée par son fils ; des filles excédées par leur mère ; une jeune femme enceinte qui n’ose prévenir le père ; ou encore une journaliste débordée qui n’a pas de temps pour ses enfants.

Un film où se croisent de grandes actrices comme Nicole Garcia, Audrey Fleurot, Clotilde Courau, Olivia Côte, Pascale Arbillot, Carmen Maura, Marie-Christine Barrault, Lolita Chammah ou Noémie Merlant, qui était à l’affiche du précédent film de Marie Castille Mention Schaar, le bouleversant Le ciel attendra. Mais aussi quelques hommes dont Vincent Dedienne, Pascal Demolon ou Gustave Kervern. Un beau film.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver JOYEUSE FÊTE DES MÈRES (La fête des mères célébrée aux USA avec Jennifer Aniston, Kate Hudson et Julia Roberts) ou encore LE VOILE BLEU (Un film classique qui célèbre une mère adoptive dévouée).

Marie-Castille Mention-Schaar a débuté dans le cinéma comme productrice. Avec ses sociétés, elle a produit les films d'Antoine de Caunes - Monsieur N et Désaccord parfait - ou de Pierre Jolivet - Zim & Co et Je crois que je l'aime,  mais aussi de Lucien Jean-Baptiste avec qui elle a coécrit La première étoile, comédie à succès, et sa suite La deuxième étoile. On lui doit aussi Le rire de ma mère réalisé par Colombe Savignac et Pascal Ralite sorti en 2017.

En 2010, Marie-Castille Mention-Schaar est passée à la réalisation avec Ma première fois, un drame romantique adolescent. L’années suivante, elle a mis en scène la comédie dramatique sociale Bowling avec Catherine Frot et Mathilde Seigner.  Mais c’est avec Les héritiers en 2014 puis Le ciel attendra en 2016 qu’elle a marqué les esprits. Le premier retrace l’histoire vraie d’une prof de banlieue qui a amené des élèves jugés perdus à remporter un concours et le second s’intéresse à deux jeunes filles enrôlées pour participer au djihad et aux drames que cela représente pour leurs familles. Enfin en 2018 on a pu célébrer La Fête des mères autrement, grace à son cinquième long métrage.

Marie-Castille Mention-Schaar continue avec une régularité de métronome à enchaîner mauvais et bons films. « La Fête des mères » fait clairement partie de la seconde catégorie. Son film choral a certainement dû être inspiré par le « Joyeuse Fête des mères » américain ...

J'ai plutôt aimé ce petit film qui arrive sur la durée à émouvoir... Au début, on est decontenancé par la forme car on découvre beaucoup de personnages qui finissent plus ou moins par se croiser et on conclut leur filiation petit à petit... Du coup, plus le film avance, ...

Les mères ou plutôt la mère dans toutes sa splendeur, qu'elle sois présidente boulangère pédiatre ou autre. un film juste tout à la fois poignant, frappant qui rend justice ou presque à toutes les mères à la femme en général et rend limpide des situation trop ...